«Don’t be evil»: ne soyez pas malveillants. Il n’y a plus qu’à espérer que la devise de Google reste d’actualité au sein d’Alphabet, le mastodonte propriétaire du premier moteur de recherche.
Car des chercheurs américains se sont livrés à une série d’expérience visant à manipuler les résultats des moteurs de recherche sur internet pour tenter d’influencer le comportement d’un groupe de votants lors d’une élection démocratique. Et ça a marché.
Leurs résultats ont été publiés récemment dans une revue scientifique américaine, Pnas (Proceedings of the National Academy of Sciences).
Robert Epstein et Ronald Robertson, de l’Institut américain des sciences du comportement, basé en Californie, indiquent apporter la preuve de ce qu’ils appellent le «Search Engine Manipulation Effect».
Faire basculer une élection serrée
Ces chercheurs expliquent que la manipulation des moteurs de recherche peut modifier le comportement politique de votants indécis dans des proportions qui dépassent les 20%. Conclusion: dans...