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Des manifestants antifascistes renversent une statue confédérée en Caroline du Nord

Deux jours après les violences qui ont endeuillé Charlottesville lors d'une manifestation d'extrême droite qui voulait empêcher le retrait d'un autre monument confédéré, des manifestants antifascistes ont déboulonné une statue de soldat en Caroline du Nord.

15 août 2017, 15:52
Après lui avoir noué une corde jaune autour du cou, la manifestante a poussé la statue déboulonnée, venue s'écraser lourdement au sol sous les cris de joie des assistants.

Des manifestants ont renversé la statue d'un soldat confédéré lundi soir dans le sud-est des Etats-Unis. Cet incident est survenu deux jours après les violences qui ont endeuillé Charlottesville lors d'une manifestation d'extrême droite convoquée pour empêcher le retrait d'un autre monument confédéré.

Entourée par des dizaines de personnes scandant des slogans antifascistes, une manifestante a grimpé jusqu'à la base de la statue, érigée en 1924 à Durham, en Caroline du Nord, en hommage aux soldats morts lors de la guerre de Sécession (1861-1865) dans le camp confédéré, qui s'opposait notamment à l'abolition de l'esclavage.

Après lui avoir noué une corde jaune autour du cou devant les caméras des médias locaux, la manifestante a poussé la statue déboulonnée, venue s'écraser lourdement au sol sous les cris de joie des assistants. "Pas de KKK, pas d'Amérique fasciste", "Le peuple uni ne sera jamais vaincu", ont-ils chanté tandis que certains donnaient des coups de pieds ou crachaient sur la statue à terre.

 

 

Ces faits se sont produits deux jours après les violences qui ont éclaté entre manifestants d'extrême droite et contre-manifestants lors d'un rassemblement à Charlottesville, en Virginie, convoqué pour protester contre le retrait d'une statue du général Robert Lee, qui a dirigé les troupes sudistes pendant la guerre de Sécession.

Après le rassemblement, un sympathisant néo-nazi a tué une femme de 32 ans et blessé une vingtaine de personnes en fonçant dans une foule de manifestants anti-racisme.

Vivement critiqué pour avoir refusé dans un premier temps de dénoncer explicitement les groupuscules d'extrême droite après ces violences, Donald Trump a finalement déploré lundi ces "violences racistes" et pointé du doigt les suprémacistes blancs.

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