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Derniers voeux et mises en garde de François Hollande

Le président de la République française François Hollande a présenté ses voeux pour la dernière fois. Le chef de l'État a multiplié les signes de sa volonté d'exister jusqu'au bout de son mandat.

31 déc. 2016, 23:00
L'allocution de François Hollande était empreinte, selon ses propres termes, d'"émotion" et de "gravité".

Pour ses derniers voeux, à quatre mois de la présidentielle, François Hollande a lancé une série de mises en garde aux Français. En ligne de mire: les programmes du FN et de François Fillon, mais aussi le risque de "dispersion" de la gauche.

Le chef de l'État, qui ne se représentera pas en 2017, a multiplié les signes de sa volonté d'exister jusqu'au bout de son mandat, y compris sur la scène internationale. Il a notamment annoncé qu'il se rendrait lundi en Irak pour y "saluer" les soldats français engagés dans la lutte contre l'organisation Etat islamique.

Autre mise au point à destination cette fois du président élu américain Donald Trump: "la France ne laissera personne, ni aucun Etat, fût-il le plus grand, remettre en cause" l'accord de Paris sur le climat.

Emotion et gravité

Pour ce dernier exercice du genre, François Hollande n'a pas dérogé à la tradition avec une allocution d'un peu moins de 10 minutes. Il était empreint, selon ses propres termes, d'"émotion" et de "gravité".

 

 

Sur le fond, il s'en est tenu à la ligne tracée depuis son renoncement à briguer un second mandat: non-ingérence dans les débats de la primaire de la gauche et mises en garde sur les projets de la droite et de l'extrême droite.

A l'adresse de François Fillon, le chef de l'Etat a lancé cet avertissement: "Le rôle des forces et personnalités politiques est immense. Elles doivent être à la hauteur de la situation, faire preuve de lucidité, éviter de brutaliser la société".

Une allusion à la volonté du champion de la droite de supprimer 500'000 emplois publics ou de couper dans les prestations sociales. François Hollande s'est au contraire érigé en gardien du "modèle social".

 

 

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