Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Dernier rival de Donald Trump, John Kasish se retire

Le dernier rival de Donald Trump, John Kasish, a annoncé mercredi son retrait de la course à la Maison-Blanche. L'homme d'affaires milliardaire n'a donc plus d'adversaire pour l'investiture républicaine.

05 mai 2016, 08:34
"Nous nous attaquons maintenant à Hillary Clinton. Elle ne peut pas être une bonne présidente", a déclaré Donald Trump.

Donald Trump a implacablement remporté mardi la primaire républicaine de l'Indiana pour la présidentielle américaine, poussant ses deux derniers rivaux, Ted Cruz et John Kasich, à jeter l'éponge. Le milliardaire est désormais quasiment certain de sa victoire dans la course à l'investiture de son parti. Il affrontera sans aucun doute la démocrate Hillary Clinton.

 

"Cette année a été incroyable. Je n'avais jamais vécu cela, mais c'est une chose belle, une chose belle à contempler, et nous allons rendre à l'Amérique sa grandeur", a déclaré Donald Trump lors d'un discours à la tour Trump, à New York, entouré de sa famille. "Nous nous attaquons maintenant à Hillary Clinton. Elle ne peut pas être une bonne présidente". "Nous allons gagner en novembre", a-t-il aussi promis à ses partisans, après avoir rendu hommage à Ted Cruz.

Le candidat prétend vouloir tourner la page des primaires et faire la paix avec un parti qui a pourtant tout fait pour le bloquer. "Nous allons unifier le parti, nous allons rassembler les gens", a-t-il assuré plus tard sur Fox News. Mais, conscient de l'opposition irréductible de certains conservateurs, il ajoute: "Je ne veux pas forcément tout le monde, pour être honnête".

Le milliardaire a immédiatement obtenu le soutien du président du parti républicain, qui a appelé au rassemblement autour de Donald Trump, le qualifiant de "candidat présumé". "Nous devons tous nous rassembler pour battre Hillary Clinton", a écrit Reince Priebus sur Twitter.

 

Cuisante défaite pour Cruz

Plus rien en effet ne semble pouvoir s'opposer à ce que le magnat de l'immobilier new-yorkais, qui n'a jamais assumé de fonction élective, porte les couleurs du Grand Old Party lors de l'élection présidentielle du 8 novembre aux Etats-Unis. Une perspective à laquelle la classe politique et les commentateurs ne prêtaient aucun crédit lorsqu'il s'est lancé dans la course, en juin dernier.

Le sénateur du Texas Ted Cruz espérait rebondir dans l'Indiana après la douche froide de la semaine dernière, quand M. Trump s'était imposé dans les cinq Etats du Nord-Est. Mais les résultats sont sans appel: avec 53% des voix, le milliardaire relègue le sénateur ultraconservateur à plus de 16 points derrière lui.

"Nous avons tout donné, mais les électeurs ont choisi une autre voie. Et c'est le coeur lourd, mais avec un optimisme sans limites pour l'avenir de notre pays, que nous suspendons notre campagne", a déclaré Ted Cruz à Indianapolis, entouré de sa colistière Carly Fiorina et de son épouse, Heidi.

L'Indiana était l'une des dernières chances pour M. Cruz de faire ses preuves. Il a jeté toutes ses forces dans la bataille, allant jusqu'à nommer en avance sa colistière, Carly Fiorina. En vain.

Kasich renonce aussi

Quelques heures plus tard, John Kasich, dernier rival du magnat de l'immobilier dans la course à la Maison-Blanche, a également annoncé qu'il mettait un terme à sa campagne présidentielle. Le gouverneur de l'Ohio ne s'est imposé que dans son Etat et ne comptabilisait que 153 délégués au total.

 

Donald Trump, 69 ans, n'a pas encore atteint les 1237 délégués requis pour l'investiture, mais n'a désormais officiellement plus d'adversaire dans la course à l'investiture républicaine pour la Maison-Blanche.

"Comment M. Trump va-t-il se réconcilier avec le reste du parti? Les premiers signes sont de mauvais augure. Le noyau intellectuel du parti républicain lui reste irrémédiablement hostile", analyse Larry Sabato, de l'université de Virginie.

Nouvelle victoire de Sanders

Dans la primaire démocrate, l'étonnant Bernie Sanders a remporté près de 53% des voix dans l'Indiana (83 délégués), mais cela ne suffira pas à rattraper son grand retard dans la course aux délégués. Hillary Clinton en a actuellement 2215 contre 1442 pour Bernie Sanders, alors que la majorité requise est de 2383.

Ce succès prive la favorite démocrate d'un nouveau trophée à son tableau de chasse, sans remettre en cause son emprise sur l'investiture présidentielle. Elle a averti sur la chaîne MSNBC: "La campagne va être très dure contre un candidat (Donald Trump) qui dit tout et son contraire. Nous ne laisserons rien passer".

En cas de duel Clinton-Trump, Hillary Clinton, 68 ans, partirait favorite. Elle recueille 47% des intentions de vote des Américains contre 41% pour Donald Trump, 69 ans, selon la moyenne des six derniers sondages réalisés. Un sondage CNN publié mercredi lui donne 54%, contre 41%.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias