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Attentats de Bruxelles: un an après, de nombreuses zones d'ombre demeurent

Les enquêteurs belges n'ont pas encore éclairci tous les détails des attentats qui ont secoué Bruxelles il y a un an. Le commanditaire des attaques reste notamment inconnu.

22 mars 2017, 06:40
Les attentats avaient fait 32 morts et 340 blessés.

Un an après les attentats djihadistes du 22 mars, qui ont fait 32 morts à Bruxelles, les autorités belges sont loin d'avoir fait toute la lumière sur les commanditaires, même si les auteurs sont morts ou en prison. Bruxelles reste d'ailleurs en état d'alerte élevé.

Les attaques contre l'aéroport de Zaventem et la station de métro de Maelbeek, revendiquées par l'EI, comme celles qui ont fait 130 morts à Paris et Saint-Denis le 13 novembre 2015, ont été perpétrées par des cellules de jeunes musulmans locaux, dont certains avaient combattu en Syrie.

Le pays a appris du drame, dit le premier ministre, Charles Michel. "La Belgique est beaucoup plus solide en terme de sécurité qu'il y a un an", a-t-il assuré dans une interview à Reuters.

Alors que la capitale belge doit commémorer mercredi le premier anniversaire du double attentat, les autorités ne savent toujours pas avec certitude qui au sein de l'Etat islamique (EI) a organisé et ordonné les attaques, même si 59 personnes sont en détention et 60 autres en liberté sous caution.

400 djihadistes belges

"Nous n'aurons de certitudes que lorsque la situation en Syrie et en Irak sera réglée", dit un haut responsable à propos de l'enquête. Le chef du gouvernement abonde dans le même sens. "Même aujourd'hui, je ne peux pas dire qu'il y a un risque zéro", prévient-il, face à des individus "prêts à mourir et à détruire aveuglément autant de vies que possible".

Plus de 400 Belges ont rejoint les rangs d'organisations islamistes en Syrie et en Irak, ce qui fait de la Belgique, proportionnellement à sa population, l'un des plus gros pourvoyeurs de djihadistes dans ces pays, selon une étude du centre international de lutte contre le terrorisme basé à La Haye.

La plus récente arrestation liée aux attentats a eu lieu en janvier, celle d'un homme soupçonné d'avoir fourni de faux papiers d'identité à Khalid el Bakraoui, le kamikaze de 27 ans, qui a tué 16 personnes dans une rame de métro à la station Maelbeek.

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