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Affaire Troadec: un trésor à l'origine de l'assassinat des quatre membres de la famille

Un trésor serait à l'origine du quadruple meurtre de la famille Troadec. Leurs restes continuaient à être recherchés jeudi.

09 mars 2017, 19:15
Un vieux conflit autour de la découverte d'un trésor de pièces d'or serait à l'origine de l'assassinat des quatre membres d'une famille.

Un vieux conflit autour de la découverte d'un trésor de pièces d'or serait à l'origine de l'assassinat des quatre membres d'une famille. Leurs restes continuaient à être recherchés jeudi dans une ferme de l'ouest de la France.

"Cette affaire terrifiante trouve son origine dans un trésor composé de lingots et de pièces d'or que mon mari avait caché dans le garage de notre maison", a expliqué au quotidien Le Parisien la mère de Pascal et de Lydie Troadec.

Des fragments de corps humains et des bijoux appartenant aux disparus ont été découverts mercredi dans la propriété d'Hubert Caouissin, en Bretagne. Ce technicien de 46 ans avait attiré les soupçons en parlant aux enquêteurs d'une brouille familiale. Placé en garde à vue, il est passé aux aveux et a été écroué.

Selon la mère de Pascal et Lydie, "l'or qui a brisé la famille" avait été découvert en 2006 lorsque son mari, un artisan, avait effectué des travaux chez une locataire. Un or "volé peut-être", croit-elle savoir, "à la Banque de France" lors de la Seconde Guerre mondiale.

Son fils Pascal s'en était d'après elle "emparé" en 2010 et "se vantait d'avoir placé l'or à Monaco et Andorre" en disant "qu'on ne pouvait pas y toucher". "Ils voyageaient beaucoup", lui et son épouse, ce qui selon elle prouve que "leur situation financière a bien changé au tournant de 2010 et 2011", selon cette septuagénaire.

 

Terrain quadrillé

Interrogé jeudi, le procureur de Nantes Pierre Sennès n'a pas confirmé ces informations. Il avait indiqué précédemment lors d'un point de presse que le couple assassiné avait "des revenus convenables" et n'était pas endetté. La mère du suspect, Hubert Caouissin, a pour sa part déclaré lundi au Parisien que "cette histoire de lingots, c'est n'importe quoi".

Jeudi, au moins une trentaine de policiers et un médecin légiste quadrillaient la ferme entourée de 32 hectares de terrain sous une pluie battante et un épais brouillard. Certains en combinaisons blanches sondaient les berges boueuses d'un fleuve côtier qui borde les terres de la ferme, munis de pelles et sacs plastique, a constaté un photographe de l'AFP.

Mercredi, les recherches des corps ont été conduites en présence d'Hubert Caouissin, qui a affiché "une attitude de coopération avec les magistrats instructeurs et les enquêteurs", selon le procureur de Nantes, Pierre Sennès.

 

 

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