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Transports: s'asseoir dans une capsule et être projeté dans un tube à la vitesse d'un avion

Un mode de transport futuriste consistant à s'asseoir dans un tube pour se retrouver projeté dans un tube à la vitesse d'un avion a été présenté par plusieurs entreprises et promis pour 2020. Alors qu'il s'agissait originellement de l'idée de Elon Musk, le fondateur de Tesla, il a préféré laisser son projet ouvert aux entreprises souhaitant le développer.

26 sept. 2016, 07:27
Le projet futuriste Hyperloop est promis par plusieurs entreprises pour 2020.

S'asseoir dans une capsule et se retrouver projeté dans un tube à la vitesse d'un avion. Ce mode de transport futuriste pourrait devenir réalité d'ici 2020, promettent les différentes entreprises venues présenter leur concept de "Hyperloop" à Berlin.

"Nous ne construisons pas un train. C'est un nouveau mode de transport", insiste d'emblée Rob Lloyd, patron de l'entreprise californienne Hyperloop One.

 

"Ce n'est pas un train. Ce n'est pas une voiture. Ce n'est pas un avion", revendique aussi Bibop Gresta, son concurrent Hyperloop Transportation Technologies (HTT).

C'est pourtant au salon des techniques ferroviaires Innotrans, qui se tient cette semaine à Berlin, que l'Hyperloop, encore souvent désigné comme train du futur, étale ses premières esquisses.

Si l'idée de voyage dans des capsules s'affranchissant de tout frottement a depuis longtemps traversé l'esprit de divers chercheurs, le milliardaire américain Elon Musk l'a remise sur le devant de la scène en 2013.

Cinquième mode de transport

Le fondateur des voitures électriques Tesla et de l'entreprise d'exploration spatiale SpaceX a alors détaillé par écrit sa propre idée d'un "cinquième mode de transport", devant permettre d'aller de Los Angeles à San Francisco dans des tubes à basse pression en trente minutes. Il faut actuellement cinq ou six heures en voiture ou une heure en avion pour relier les deux métropoles californiennes.

Estimant n'avoir pas le temps de s'en occuper, Elon Musk a laissé son projet ouvert aux entreprises souhaitant le développer et n'a investi d'argent dans aucune.

 

C'est un voyage dans ce qui ressemble à un wagon de train régional aux fenêtres virtuelles avec des sensations proches de celles d'un déplacement en avion que projettent les différentes entreprises sur les rangs pour être la première à donner vie à l'Hyperloop.

Pour l'heure, il faut encore se contenter d'imaginer. A Innotrans, sur les stands de HTT ou de Transpod, la start-up canadienne arrivée dans la course en 2015, seul un casque de réalité virtuelle permet de prendre place dans la cabine éclairée par une lumière artificielle imitant celle du soleil et des vidéos donnent une idée de ce réseau de tubes montés sur des pylônes.

Premier test

Hyperloop One, créé en 2014, a lui procédé à un premier test du système de propulsion en mai dans le désert américain du Nevada, avant une commercialisation en "2020-2021", promet Josh Giegel, responsable de l'ingénierie chez Hyperloop One.

"Notre objectif est que le produit soit prêt à être commercialisé en 2020", vise Sébastien Gendron, à la tête de Transpod. Il veut d'abord faire ses preuves sur du transport de fret avec des trajets de 400 à 800 kilomètres. Pour HTT, la cible est de 2019.

Plus besoin de se loger dans un petit appartement à Paris, on peut désormais s'imaginer vivre loin et aller travailler dans la capitale en tube, fait miroiter Sébastien Gendron. Ou bien relier l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle au centre de Paris "en quelques minutes", propose Rob Lloyd.

Un prix très abordable, avec un ticket à 25 euros pour relier Stockholm à Helsinki en 28 minutes, selon des projections d'Hyperloop One, l'absence d'émissions de CO2 et une grande sécurité, avec des capsules automatisées à l'abri de tout dégât météorologique, sont aussi les potentiels avantages de l'Hyperloop mis en avant.

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