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Nouveaux records de chaleur dans le monde en mai selon la NASA

Le mois de mai a été marqué par des records de températures et des événements météorologiques extrêmes. Une situation alarmante selon le directeur du programme mondial de recherche sur le climat à Genève.

15 juin 2016, 08:15
Les températures records en mai ont été accompagnées d'autres événements météorologiques extrêmes.

La Terre a enregistré de nouveaux records de chaleur en mai, selon des relevés de la NASA publiés mardi. L'hémisphère nord a notamment connu cette année son printemps le plus chaud depuis le début des relevés en 1880.

La chaleur a été particulièrement prononcée dans l'Arctique, ce qui a entraîné une fonte annuelle très précoce de la banquise et des glaciers du Groenland, précise la NASA. L'Alaska a connu son printemps le plus chaud jamais enregistré.

En Finlande, la température moyenne en mai a été de 3 à 5 degrés Celsius au-dessus de la moyenne dans la plupart du pays, selon l'Institut météorologique finlandais. Le record absolu de température moyenne a été battu dans environ 20 stations météorologiques en Finlande.

Plus récemment, Nuuk, la capitale du Groenland, a enregistré un record de température pour juin avec 24,8 degrés.

El Niño

L'Australie a aussi connu son automne le plus chaud jamais enregistré avec une température 1,86 degré au-dessus de la moyenne, selon le bureau de la météorologie australien.

Plus de 53% du pays a eu des températures moyennes plus élevées en raison en grande partie du courant chaud équatorial de l'Océan Pacifique, El Niño, qui se dissipe actuellement.

Les eaux océaniques plus chaudes ont également contribué à un blanchissement sans précédent de la Grande Barrière de corail, selon l'ONG australienne the Climate Council.

 

 

Les températures records en mai ont été accompagnées d'autres événements météorologiques extrêmes, dont de fortes précipitations dans plusieurs parties de l'Europe, comme en France, et dans le sud des Etats-Unis.

"L'évolution du climat que nous observons à ce stade cette année est de nature à nous alarmer", a commenté le directeur du programme mondial de recherche sur le climat à Genève.

Il a cité "des températures exceptionnellement élevées, des taux de fonte des glaces arctiques en mars et mai que l'on ne voit pas normalement avant juillet et des précipitations exceptionnelles".

Selon le responsable, "la forte intensité du courant El Niño explique seulement une partie de ces températures élevées", note-t-il en pointant du doigt l'augmentation des gaz à effet de serre provenant des activités humaines.

Après 2014 et 2015, 2016 pourrait battre un nouveau record de chaleur sur la planète, ont récemment estimé des scientifiques américains.

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