Initié en 2014 par le jeune écologiste hollandais Boyan Slat, le projet de nettoyage des océans prend forme. Grâce à environ 2 millions de francs de dons anonymes, il a pu donner vie à sa machine à filtrer l’eau. Une machine qui se présente comme un vaste entonnoir de 2 kilomètres de large, qui, en se déplaçant à la surface, va piéger les tonnes de plastiques qui flottent, précise le site Mr Mondialisation. Ces déchets forment dans le monde cinq grandes îles de déchets, au cœur du Pacifique Nord, mais aussi du Pacifique Sud, de l'Atlantique Nord et Sud et de l'océan Indien. Ce que l’on nomme le 7e continent.
Poissons et oiseaux ingèrent ces bouts de plastique, ce qui crée une vraie catastrophe écologique:
Simple et pas cher
Le système de Boyan Slat semble facile à mettre en place, peu coûteux et respectueux des écosystèmes marins. La première expérience grandeur nature s’effectuera en 2016 au large des côtes de Tsushima, une île située entre le Japon et la Corée du Sud.
La station d'épuration flottante est prête à être testée:
Le jeune activiste estime que 100 kilomètres de son système placés aux endroits clés suffiraient à filtrer 42% du plastique des océans en dix ans.
Une goutte dans l’océan?
Le seul bémol reste que cette solution n’élimine pas la source du problème, à savoir le rejet dans les océans de ces détritus. Selon le laboratoire eau environnement et systèmes urbains (LEESU), l’Europe rejette à elle seule plusieurs millions de déchets plastiques dans l’environnement chaque année.
L’idéal serait donc, selon les experts, la mise en place d’une action politique en amont.
Mais en attendant un hypothétique soubresaut écologique des instances politiques, Boyan Slat agit. Et l’on ne peut que saluer et applaudir l’initiative de cet Hollandais de… 20 ans.
Le projet Ocean CleanUp présenté en 2014: