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La vie privée n'est pas assez protégée sur les applications de messagerie

Selon un rapport d'Amnesty International, la vie privée n'est passez protégée sur les applications de messagerie. Facebook, Apple et Telegram arrivent en tête du classement.

20 oct. 2016, 14:18
/ Màj. le 21 oct. 2016 à 06:30
C'est Facebook, détenant notamment Messenger, qui a reçu la meilleure note de 73/100.

Aucune application de messagerie n'offre de protection de la vie privée à toute épreuve pour ses utilisateurs, conclut le dernier rapport d'Amnesty International sur le sujet. Rendu public vendredi, le texte étudie 11 entreprises détenant les applications les plus répandues. Facebook, Apple et Telegram arrivent en tête du classement.

Dans son classement, Amnesty hiérarchise les entreprises sur une échelle de 1 à 100 en fonction de leurs résultats sur cinq critères relatifs à la protection des données. Le plus important d'entre eux est le chiffrement de bout en bout d'un message, ce qui signifie que seuls l'expéditeur et le destinataire peuvent le lire. L'organisation en a d'ailleurs fait une exigence minimale.

Tencent mauvaise élève

C'est cependant Facebook qui a reçu la meilleure note de 73/100. Ses applications Facebook Messenger et WhatsApp cumulent 2 milliards d'utilisateurs.

Or, même si le chiffrement de bout en bout est une option dans sa nouvelle fonctionnalité "conversation secrète", le mode par défaut de Facebook Messenger utilise un système de cryptage plus faible. Facebook a donc accès à toutes les données. WhatsApp utilise quant à elle le chiffrement de bout en bout par défaut. Apple et Telegram suivent avec une note de 67/100.

A l'autre bout du classement, on trouve Snapchat (26), Blackberry (20) et l'entreprise chinoise Tencent (0). Celle-ci gère notamment l'application populaire WeChat qui possède 800 millions de membres, selon leurs derniers chiffres.

Protection et transparence

Dans son rapport, Amnesty International demande aux entreprises d'appliquer par défaut le chiffrement de bout en bout dans leurs applications de messagerie. "Cela aidera à mieux protéger les droits des simples citoyens, des militants pacifiques et des minorités opprimées à travers le monde, en leur permettant d'exercer leur liberté d'expression", explique-t-elle.

 

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