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Grande barrière de corail: l'étoile de mer qui la dévore pourrait être tuée avec du vinaigre

La destruction de la Grande barrière de corail australienne est menacée de disparition. L'un de ses ennemis, c'est une étoile de mer gourmande et envahissante, l'acanthaster. Des chercheurs ont découvert qu'en lieu et place de produits dangereux, ils pouvaient la tuer avec... du vinaigre.

27 avr. 2017, 09:36
L'acanthaster dévore le corail et ses piquants sont venimeux et toxiques pour l'homme. Mais elle n'aime pas le vinaigre.

L'étoile de mer qui dévore les coraux de la Grande barrière peut être tuée avec du vinaigre, ont annoncé jeudi des chercheurs. Cette découverte est porteuse d'espoir pour un site australien particulièrement menacé.

Inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco, la Grande barrière constitue le plus vaste ensemble corallien du monde. Elle est menacée par la récurrence de graves épisodes de blanchissement de ses coraux provoqués par le réchauffement climatique, par les activités industrielles ou agricoles ou encore par l'acanthaster pourpre, une étoile de mer invasive surnommée "couronne d'épines".

 

L'acanthaster planci se nourrit presque exclusivement de coraux, peut atteindre un mètre de diamètre et est dotée de piquants dont le venin est toxique pour l'homme. Jusqu'ici, des produits chimiques coûteux étaient utilisés pour la neutraliser, au risque de nuire aux autres organismes marins des récifs.

"Aucun impact négatif"

Des tests effectués par des chercheurs de l'Université James Cook en collaboration avec le directoire du parc marin de la Grande barrière de corail (GBRMPA), ont montré que le vinaigre était une solution sûre, efficace et bon marché.

La chercheuse Lisa Bostrom-Einarsson a expliqué qu'une expérience menée pendant six semaines sur quatre sites avait permis de constater le décès sous 48 heures d'acanthasters qui avaient reçu une injection de vinaigre, sans que celle-ci n'ait d'impact sur les autres organismes.

 

"Nous avons pris en compte l'importance de la couverture corallienne, l'abondance et la diversité de poissons, les maladies des poissons, l'abondance des invertébrés avant, pendant et après la période d'étude de six semaines et nous n'avons remarqué aucun impact négatif", a-t-elle dit.

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