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Google Maps trafique ses cartes pour ne pas fâcher les gouvernements

Repérer un endroit sur la planète n'a jamais été aussi simple depuis l'apparition de Google Maps. Problème, on apprend aujourd'hui que le service de cartographie trafique volontairement les frontières, pour ne pas froisser les gouvernements des zones sensibles.

05 janv. 2017, 10:49
/ Màj. le 05 janv. 2017 à 13:56
Les frontières de Google Maps ne sont pas toujours les mêmes.

Souvent frontière varie. Cet adage colle parfaitement à Google Maps. Le service de cartographie en ligne trafique volontairement ses cartes. C'est la révélation faite par Rue89 en se basant sur les propos tenus par Jean-Christophe Victor, défunt présentateur de l'émission "Le Dessous des cartes" sur la chaîne Arte, dans les colonnes de Libération.

Google Maps nous mentirait donc, mais comment? Les frontières changent en fonction de la version du moteur de recherche utilisé. L'exemple ci-dessous permet de le prouver. A gauche, la carte de l'Inde du Google Maps indien, et à droite celle de sa version allemande. On constate que certaines frontières de l'Inde passent en traits tillés, donc perdent leur statut officiel dans la mouture germanique.

La deuxième délimitation est celle qui présente l’existence d’un conflit frontalier entre la Chine et l’Inde. C'est le cas des zones sensibles du Cachemire à la lisière avec la Chine et le Pakistan, et de l'Arunachal Pradesh partagée avec la Chine et le Bangladesh.

 

Mais, ce n'est pas le seul exemple de trucage auquel se livre la firme américaine. La revue Nichons-nous dans l'Internet révèle ainsi qu'au Burkina Faso, la commune de Kari est tout bonnement inexistante. En revanche, sur Google Earth, on aperçoit un nombre important de rues, d’habitations et de routes, signifiant bien la présence de cette localité.

 

Si Kari n'apparaît pas sur Google Maps, c'est qu'elle ne comporte pas d'intérêt pour la firme. Au contraire des camps de concentration nord-coréen qui apparaissent bien sur ses cartes, alors que les bases de l'OTAN sont soigneusement tenues secrètes.

 

Si Google ne se sert pas des cartes officielles de l’ONU, c'est qu'il est une entreprise commerciale avant tout. Et ses cartes sont ainsi le reflet de ses intérêts économiques et non une vision objective de la réalité.

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