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Environnement: les arbres stockent plus de carbone avec le réchauffement climatique

Plantes et arbres absorbent quotidiennement une partie du CO2 de l’atmosphère. Une étude révèle que leur capacité à le faire croît avec la hausse des températures.

07 août 2020, 09:47
Les chênes centenaires de la forêt d'Harvard absorbent deux fois plus de CO2 qu'en 1992. (illustration)

Le réchauffement climatique aurait accéléré la vitesse à laquelle les arbres absorbent le CO2. C’est ce que révèle une étude publiée dans le Ecological Monographs cette semaine. Dans la forêt de Harvard aux Etats-Unis, des chercheurs ont constaté que la capacité d’absorption de gaz des chênes centenaires avait doublé en 20 ans sous l’effet du réchauffement de la planète. 

Planter pour sauver la planète

Les arbres absorbent le CO2 émis dans l’air à travers le processus de photosynthèse. En 2019, une étude suisse publiée dans Science révélait qu’une reforestation massive des terres à l’échelle mondiale permettrait d’absorber potentiellement 25% du réservoir de CO2 présent dans l’atmosphère. Selon les auteurs de l’étude, la restauration de zones forestières serait l’une des stratégies les plus efficaces pour atténuer le changement climatique.

A lire aussi : Réchauffement climatique: la Suisse est deux fois plus touchée que le reste du monde

Dans le monde, certains gouvernements ont déjà commencé à reboiser leur territoire. Confrontée à des températures avoisinant les 50 °C, l’Australie a décidé de planter un milliard d’arbres d’ici à 2050.

La Chine, quant à elle, investit des ressources colossales pour la plantation d’arbres et a déjà dépensé plus de 100 milliards de dollars pour cela en une décennie. Elle totalise chaque année plus de boisements que le reste du monde réuni.

Pas de solution miracle

Si planter un arbre semble simple, cela n’en fait pas pour autant une solution miracle. En effet, il a été montré qu’en vieillissant, les arbres deviennent moins efficaces dans l’absorption de carbone.

Les forêts ne constituent donc pas un puits infini d’absorption de gaz à effets de serre. Par ailleurs, l’étude d’Harvard souligne d’autres vulnérabilités résultant du changement climatique et de l’activité humaine, comme la propagation d’insectes nuisibles à la flore empêchant la captation de CO2.

 

 

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