Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

«Tambour battant»: un bijou de comédie sur le monde des fanfares valaisannes

Ce long métrage signé François-Christophe Marzal plonge le spectateur dans une lutte épique sur fond de fanfares dans un village fictif situé en Valais dans les années 70. Une vraie réussite.

20 mai 2019, 18:30
Le directeur Pierre, saxophoniste épris de liberté qui amène un souffle libertaire à Monchoux.

Le public averti à l’œil exercé géographiquement reconnaîtra le bourg de Saillon. ll faut dire que la localité a été élue «plus beau village de Suisse romande» en 2013. Et effectivement, quand on grimpe ses ruelles escarpées, c’est presque le cours du temps qu’on remonte. Dans «Tambour battant», Saillon devient donc Monchoux, petite bourgade nichée à flanc de montagne, baignée de soleil, patrie de vigne et de vin où les jours pourraient couler aussi suavement que le petit blanc sec de l’apéro dans les gosiers.

Oui mais voilà, en ce printemps 1970, une agitation inhabituelle règne. Certes, la votation sur le suffrage féminin pointe à l’horizon et sème un peu le trouble dans les ménages. Certes, l’initiative Schwarzenbach pour le renvoi des travailleurs étrangers crée une tension entre les habitants et les saisonniers italiens qui travaillent à la vigne. Mais c’est surtout l’implosion de la fanfare du village qui bouleverse...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias