A Saint-Gingolph, la châtaigne fait face à forte concurrence auprès des convives durant «sa» fête. A la broche ou en civet, le sanglier séduit. La localité frontalière aurait-elle un petit côté village gaulois? «Lors de la première des 28 éditions, des chasseurs d’ici ont préparé ce plat. Depuis, la coutume perdure et certains reviennent chaque année exprès pour ça», souriait samedi Anne Beytrison, présidente de la manifestation. Fréquentation croissante oblige, la viande n’est plus fournie par les nemrods locaux mais les trois pièces de 50 kg sont toujours rôties sur place. Et pour ceux qui n’aimeraient pas cette saveur sauvage, il y a la soupe à la courge et, bien sûr, les châtaignes. Ces deux mets, avec 95 l et 360 kg écoulés, n’ont pas à rougir. LMT
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