Il est avec l’éminent Father John Misty et quelques rares autres sublimes dandys de la musique, l’un des songwriters les plus doués de la génération actuelle. Le belge Maarten Devoldere, quand il ne soulève pas les foules avec son groupe Balthazar, creuse son sillon sous le nom de Warhaus. Timbre grave, atmosphères interlopes, errances nocturnes, quête de pureté éperdue, désenchantement au bord des lèvres… On cite à son propos Leonard Cohen, Tom Waits… Le Panthéon. A sa façon détachée, Warhaus est en train d’y entrer.
A l’époque de votre premier album «We Fucked A Flame Into Being», vous déclariez volontiers ancrer votre songwriting dans les classiques de la littérature. Or il semble que vous ayez pris vos distances avec les livres pour ce deuxième disque. Pourquoi?
C’est surtout que j’ai réalisé en me mettant au travail sur cet album que je n’avais plus lu un seul livre depuis deux...