Ils ont mis la main au crottin et n’ont pas tous apprécié! «J’ai dû me forcer un peu. C’est bizarre quand même d’utiliser des excréments de chevaux pour réaliser une sculpture. Bon, en même temps, cela nous permet de découvrir d’autres cultures», explique Arthur, 14 ans, pensionnaire de l’institut Saint-Raphaël à Champlan/Grimisuat. Cette semaine, à l’instar de quinze de ses camarades, l’ado a eu l’occasion de participer à un atelier animé par l’artiste burkinabé Yacouba Touré. Invité par l’association Les enfants du Burkina, le sculpteur a éprouvé une profonde satisfaction à vivre cette expérience quelques jours avant une exposition mise sur pied au Swiss Dojo de Saillon. «J’ai du plaisir à échanger et à partager avec les jeunes. Je peux ainsi présenter le savoir-faire hérité de mes ancêtres», nous a confié hier matin Yacouba Touré.
Pour Christian Bader, directeur de l’institut pour jeunes en difficulté, «nos pensionnaires ont mis la...