Elle avait été tellement généreuse avec la paire Recrosio/Mudry, l’année 2016. Une campagne électorale croquignolesque, l’affaire San Giorgio, l’arrivée à Sion de navettes presque autonomes, les dimanches cuivrés de Yannick Buttet... Et ma foi, pour une première, «Ma revue à nous» avait extrêmement bien fonctionné.
Pas moins de 4500 personnes avaient pris place sur les sièges du Théâtre de Valère pour rire d’elles-mêmes (un peu), des autres (beaucoup) et du Valais en général (à la folie). On aurait pu donc craindre qu’après cette densité de matière, 2017 se montre plus radine et que la catharsis cantonale soit moins intense.
Que nenni! Ç'aurait équivalu à sous-estimer la proverbiale fertilité du terreau valaisan. «Cette année a été fabuleuse. L’élection au Conseil d’Etat, après la campagne la plus infantile qui ait été, et à son terme, l’élection d’un enfant, les trahisons, les guéguerres, les vexations et l’éjection dramatique d’Oskar. Enfin dramatique...