Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Santé: l'addiction aux jeux vidéo est reconnue comme une maladie

Etes-vous accro aux jeux vidéo? Alors, il se pourrait bien que vous soyez malade. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) reconnaît officiellement l'addiction aux jeux vidéo comme une pathologie.

18 juin 2018, 10:35
L'addiction aux jeux vidéo est désormais considérée comme une pathologie.

L'addiction aux jeux, notamment aux jeux vidéo, qui pourrait toucher 2 à 3% des pratiquants est désormais considérée comme une maladie par l'OMS. L'institution l'a ajoutée lundi à Genève à sa liste révisée. Cette mesure doit entrer en vigueur en 2022.

"Nous avons reçu des preuves" et une recommandation de spécialistes, a dit devant la presse le directeur de la santé mentale au sein de l'organisation Shekhar Saxena. "Une petite part de personnes ont des troubles liés aux jeux", environ 2 à 3%, selon une estimation large que la classification comme maladie devrait préciser, a-t-il ajouté. Et ce sont surtout les jeux électroniques qui sont ciblés, selon lui.

Les pathologies sont observées surtout dans les activités "excessives" avec une "récompense" financière ou non, notamment les jeux vidéo ou en ligne. Un certain nombre de pays ont lancé des dispositifs de soins. "Nous sommes persuadés que nous avons pris la bonne décision" en prenant en compte l'impact sur la santé publique, selon lui.

 

La Classification internationale des maladies (CIM) est utilisée comme référence pour identifier les situations et les statistiques de la santé dans le monde. Elle rassemble environ 56'000 codes pour des blessures, maladies ou des explications de 60% des décès dans le monde. Et "70% des dépenses de la santé" recourent à ce dispositif, a insisté devant la presse son responsable à l'OMS. "La qualité des données" va s'améliorer, a-t-il encore affirmé.

Augmenter la prise en charge

Outre les troubles liés aux jeux vidéo, la médecine traditionnelle est mentionnée pour la première fois dans ce système. La question de la santé sexuelle est pour la première fois regroupée.

Mesure qui reflète les avancées de la médecine, la classification permet à l'organisation "de lancer des actions pour empêcher des souffrances et sauver des vies", explique le directeur général de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Et elle doit contribuer à réduire la stigmatisation ou augmenter la prise en charge de certains patients, a dit M. Saxena. Il explique que 80% des personnes affectées par ce type de pathologiques ne sont pas soignées.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias