L’accueil est chaleureux. «On peut se tutoyer, non? C’est plus sympa», lance d’emblée Gladys Savioz (52 ans) en ouvrant la porte de sa maison à Ayent. Pétillante, la Valaisanne est prête à raconter sa traversée de la maladie et la reprise de son travail sept mois après la fin de sa lutte contre un cancer du sein. «Je voudrais être le plus sincère possible. C’est ce que m’a appris la maladie», confie-t-elle d’emblée en déposant un cahier à ses côtés. Ce carnet contient ses impressions depuis l’annonce du diagnostic en février 2015 jusqu’à la fin de son traitement. «C’est un journal intime lié à mon cancer. Cela me permettait de me vider la tête et de sortir mes émotions.»
Une tumeur au sein
Tout commence le 5 février 2015. Gladys Savioz apprend alors qu’elle a une tumeur cancéreuse dans le sein droit. «Le médecin était étonné...