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La passion au bout des doigts

Qu'il la pratique seul ou avec ses amis de Nota Bene,la musique lui est un émerveillement sans cesse renouvelé.

18 déc. 2009, 05:01

Il n'a jamais rêvé d'être pompier ou astronaute. Pendant que ses petits copains jouaient au foot, lui faisait ses gammes. Pas par contrainte, mais parce que quelque chose en lui le demandait. Passait-il pour un extraterrestre, ce gamin rivé au piano familial? Plus tard, comment était-il perçu, ce collégien qui n'avait «pas les pieds sur terre», mais des notes dans la tête et au bout des doigts? Voué tout entier à cette «quête de beauté» qui ne l'a jamais quitté.

Lionel Monnet a aujourd'hui 31 ans. La musique a en quelque sorte été, dit-il, son premier langage. «C'est très vite devenu vital. Je n'envisageais pas ma vie sans.» Le natif d'Isérables a la chance d'avoir pu en faire son métier. Grâce à un don de départ et au travail mais aussi, insiste-t-il, aux «bons guides» qui ont accompagné son chemin: ses parents, les amis qui assistaient à ses concerts, ses...

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