Apartir du 31 décembre, elle se consacrera à l’écriture d’un livre sur l’art de la performance. Besoin d’une pause, de renouer plus directement avec la matière artistique. En huit ans – une longévité relativement importante à ce genre de poste –, Sibylle Omlin aura permis à l’Ecole cantonale d’art du Valais de se faire un nom sur la scène helvétique et internationale.
Certes, ses quelque 200 étudiants – 80 en bachelor ou master en arts visuels, 120 à 140 en maturité professionnelle en graphisme – restent modestes en comparaison avec les écoles d’art de Lausanne (environ 600 étudiants) ou Genève (plus d’un millier). Mais sa collaboration avec la Haute école spécialisée de Suisse occidentale (HES-SO) a permis à l’ECAV d’intégrer «une niche (lui) permettant d’être concurrentielle» avec ses grandes sœurs de l’Arc lémanique.
Les termes sont de Maria-Pia Tschopp, présidente du conseil de fondation de l’ECAV, qui au moment...