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Cinéma: le réalisateur Gus Van Sant à découvrir à Lausanne

Des productions du réalisateur américain seront présentées au Musée de L'Elysée de Lausanne ainsi qu'à la Cinémathèque suisse jusqu'à mi-janvier. L'occasion de découvrir les côtés plus confidentiels de son oeuvre.

24 oct. 2017, 19:05

Cinéma, photographie, peinture, musique: l'Américain Gus Van Sant est à l'honneur au Musée de l'Elysée à Lausanne ainsi qu'à la Cinémathèque suisse. Une occasion rare d'explorer les multiples facettes de l'oeuvre de l'auteur de "My Own Private Idaho".

Jusqu'à mi-janvier, le musée de l'Elysée présente des aspects moins connus du réalisateur né en 1952 à Louisville (Kentucky). Présent mardi à Lausanne, Gus Van Sant s'est voulu discret, laissant la parole la plupart du temps à Matthieu Orléan, commissaire de l'exposition à la Cinémathèque française.

Mettre le rationnel de côté


Fruit d'un long travail de rencontres, de discussions et d'examen d'archives, l'exposition a été adaptée à la configuration "très différente" du Musée de l'Elysée. "L'approche est un peu thématique", souligne le commissaire qui n'a pas voulu d'une chronologie trop didactique.

Il fallait "séparer, créer des alcôves", tout en gardant l'expression principale, la projection. L'exposition a clairement voulu "mettre le rationnel un peu de côté", pour insister sur les pratiques artistiques et la question du moyen de transmission.

 

 

Parcours fluide


Cinq rendez-vous attendent le visiteur: Cinepark, Photography, Constellations, Music et Painting. Gus Van Sant a renouvelé le cinéma indépendant avant de tourner des films qui ont trouvé des publics plus larges avec "Will Hunting" ou "Harvey Milk". Mais dès le départ, il s'entoure "d'artistes très originaux" qui vont former une sorte de communauté, de groupe de dialogue, explique Matthieu Orléan.

Quand Gus Van Sant devient lui-même photographe, ce sont des portraits des gens qu'il rencontre, des célébrités, de futures stars comme de parfaits inconnus. Ce sont souvent des images (des polaroïds) prises lors de castings.

Une tranche de vie à L.A.


"C'est une tranche de vie à Los Angeles et à Portland dans les années 90", a expliqué Gus Van Sant. Après c'était la fin du polaroïd et l'arrivée du numérique, a-t-il poursuivi en soulignant son intérêt pour "la spontanéité, pour les premières prises".

Pratiquant les différents médias de ces années-là, Gus Van Sant a précisé qu'il n'utilisait pas les réseaux sociaux aujourd'hui. "Je suis trop vieux jeu, ça demande beaucoup de travail."

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