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A Vienne qui pourra

Vienne s'est dépoussiérée. Sissi, la Sacher Torte et la valse sont mis en concurrence avec l'art contemporain, les bistros gastros et les manifestations autour du design, de la mode, de la musique electro. A voir d'urgence.

15 déc. 2009, 05:02

Bien sûr, Sissi est toujours derrière sa fenêtre, à la Hofburg. Sa silhouette figée, découpée derrière une vitre, fait toujours se lever autant de nez, sous la conduite des guides. Mais cette Vienne nostalgique de carton-pâte, cramponnée à ses bals et à ses Sacher Torten, s'efface lentement sous une autre Vienne, joyeuse, colorée et vivante. C'est la Vienne des restaurants dans le vent, des boutiques de mode ou de décoration, des parcs et de l'esplanade du quartier des musées qui attire chaque jour des milliers de jeunes gens. Bien sûr, le Tafelspitz, ce bouilli de boeuf accompagné de légumes et d'un bouillon clair, reste au menu de nombreux restaurants. Mais le plat favori de François-Joseph (tous les guides viennois ne manquent pas de rappeler la passion de l'empereur pour son bouilli quotidien) devient anecdotique dans la restauration viennoise. Qui aurait parié un Schilling sur une Vienne gastronomique? Pas forcément le...

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