Scandales de corruption, financement opaque, bilan environnemental controversé, amendes de plusieurs milliards, sans oublier le chapelet de procédures dans des affaires d’évasion fiscale: c’est à une avalanche de critiques que les dirigeants de Credit Suisse ont dû répondre hier.
Réunis en assemblée générale à Zurich, actionnaires et observateurs n’ont pas mâché leurs mots, certains remettant même en doute la légitimité du président et du directeur de la banque, en évoquant le flot de controverses qui frappe la banque.
Plus de 1600 actionnaires
Enjeu central: les salaires et bonus, que le groupe a finalement réussi à faire accepter, après avoir abaissé, sous la pression de certains actionnaires, de 40% la part variable (à court terme) allouée aux organes dirigeants.
A noter toutefois que le directeur général de la banque Tidjane Thiam y perd peu, puisque son salaire ne passe que de 11,9 à 10,24 millions de francs. Les nouvelles enveloppes ont...