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Sans licence, Uber risque d’être banni des rues de Londres

Près de 40 000 chauffeurs concernés par la décision de l’autorité des transports de la capitale, qui met un frein majeur aux activités de l’entreprise.

22 sept. 2017, 23:27
/ Màj. le 23 sept. 2017 à 00:01
epa06219365 An Uber app on a mobile telephone in central London, Britain, 22 September 2017. Transport for London (TFL), the governing body responsible for transport in London, announced on 22 September 2017 that they will not renew Uber's license as a private hire operator in the city. Transport for London  has informed Uber London Limited that it will not be issued with a private hire operator licence after expiry of its current licence on 30 September 2017.  EPA/WILL OLIVER BRITAIN UBER TRANSPORT

Les «black cabs» londoniens vont se réjouir. L’entreprise de VTC Uber vient de perdre la licence qui lui permettait d’opérer à Londres. La régie des transports en commun Transports for London (TfL) a décidé de ne pas renouveler cette autorisation, pourtant octroyée à Uber depuis cinq ans. Le coup est dur pour l’entreprise, puisque Londres est son principal marché au Royaume-Uni, avec près de 40 000 chauffeurs et 3,5 millions de passagers cette année. Elle y a également réalisé près de deux millions d’euros de bénéfices en 2015, selon les derniers chiffres d’Uber.

La décision prendra effet au 30 septembre, date à laquelle expire la licence temporaire que TfL avait accordée à Uber en mai dernier, le temps de rendre sa décision finale. Mais le groupe a 21 jours pour faire appel de cette décision, et ses chauffeurs pourront continuer à assurer des courses jusqu’à la fin de ce processus....

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