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Salaires: les patrons suisses les mieux payés en 2015

Les salaires des patrons d'entreprise font régulièrement débat en Suisse. Pourtant, en 2015, la rémunération de ces derniers se sont étoffés de 2%, avec une moyenne de 7,2 millions de francs. L'étude Ethos a dressé un classement des patrons les mieux payés.

29 sept. 2016, 13:07
Severin Schwan, CEO du groupe pharmaceutique Roche, est le patron le mieux payé de Suisse en 2015 (près de 16 millions de francs).

Les salaires des dirigeants des 204 plus grandes entreprises cotées à la Bourse suisse ont progressé globalement de 2% en 2015. Les directeurs généraux des 20 plus grosses capitalisations qui intègrent l'indice SMI ont eux gagné en moyenne 7,2 millions de francs.

Les présidents des conseils d'administration des sociétés du Swiss Market Index (SMI) ont eux touché une enveloppe moyenne de 2,4 millions de francs l'an dernier, indique l'étude annuelle de la Fondation Ethos présentée jeudi à Zurich. Le montant total versé aux 2411 dirigeants examinés dépasse ainsi pour la première fois la barre des 2 milliards.

Selon l'étude Ethos, voici le top 20 des patrons les mieux rémunérés

 

Parmi les 120 grands patrons de sociétés du Swiss Performance Index (SPI) qui sont demeurés au même poste entre 2013 et 2015, une bonne moitié (66) a vu son salaire de base s'étoffer. Pour une poignée d'entre eux, la hausse était même supérieure à 30%, constate Ethos.

Si la fondation genevoise juge le niveau toujours élevé, le rythme de progression a encore ralenti. En 2014, la rémunération globale des entreprises de l'indice élargi SPI avait crû de 4% sur un an. Et les directeurs des firmes du SMI avaient empoché 8,2 millions de francs en moyenne.

Pas assez indépendants

Pour la moitié des entreprises passées à la loupe, le recul du bénéfice opérationnel ne s'est pas traduit par une réduction du bonus, relève l'étude. Toutefois, plus d'une firme du SPI sur deux (57%) fixe désormais un plafond à la part variable de la rémunération.

En revanche, l'indépendance des conseils d'administration reste insatisfaisante, estime Ethos. Parmi les 20 grandes sociétés du SMI, quatre comptent encore moins de la moitié de membres indépendants au sein de l'organe, et 45% parmi celles du SPI.

 
 
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