Entrer dans le «cube» de Philip Morris, à Neuchâtel, c’est pénétrer un univers très contrôlé. L’antre des chercheurs du premier cigarettier mondial. Depuis la publication par une revue scientifique d’un article mettant en cause les qualités de l’iQos, un produit du tabac chauffé alternatif à la cigarette que le groupe présente comme un «produit à risques réduits», de nombreuses questions se posent. Pour y répondre: Manuel Peitsch, chief scientific officer de Philip Morris International. Docteur en biochimie de l’Université de Lausanne, il a travaillé dans la recherche pharmaceutique privée (Novartis, Glaxo) et publique, a été membre du Conseil suisse de la recherche et a participé à la mise sur pied de l’institut suisse de bio-informatique. Désormais, chez Philip Morris, il est en charge de la recherche et du développement, notamment pour l’évaluation «candidats» de la catégorie de produits à risques réduits.
Qu’est-ce qu’on inhale en consommant l’iQos?
L’aérosol formé par...