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Les banques centrales sont plus fragiles que jamais

29 juin 2016, 23:28
/ Màj. le 30 juin 2016 à 00:01
Pedestrians walk in front of The Swiss National Bank, SNB, photographed  Thursday, 15 January 2015, in Bern, Switzerland. The Swiss National Bank (SNB) ended the day by abandoning its exchange rate control and cut interest rates to -0.75 to send the franc soaring against the single currency.  The Swiss franc rose by almost 30 per cent against the europe after the move shocked global markets. (KEYSTONE/Peter Klaunzer) SCHWEIZ NATIONALBANK AUFHEBUNG MINDESTKURS

Rachel Richterich

Bras de fer. Un euphémisme pour décrire la bataille que se livrent les banques centrales et les spéculateurs sur les marchés des devises. «Une guerre des monnaies», rectifie Arnaud Masset, analyste marché chez Swissquote. Et depuis une semaine, les instituts monétaires semblent plus fragiles que jamais. Le choix des Britanniques de quitter l’Union européenne, les incertitudes politiques et économiques que l’issue du scrutin a provoquées, ont eu de fortes incidences sur les cours de change, forçant les banques centrales à agir. Et à en dévoiler un peu plus sur ces interventions, dont l’imprévisibilité reste la grande force.

Dans le cas de la Banque nationale suisse (BNS), «il semble clair désormais qu’elle intervient sur les marchés lorsque l’euro baisse aux alentours de 1fr.07», explique Arnaud Masset. Elle avait déclaré le faire vendredi et qu’elle continuerait tant que nécessaire. En témoigne la forte hausse des avoirs à vue auprès de...

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