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La campagne tourne à la Berezina

Le groupe français voulait faire main basse sur l’audiovisuel en s’emparant de Mediaset, propriété de la famille Berlusconi.

19 oct. 2017, 23:27
/ Màj. le 20 oct. 2017 à 00:01
La façade de l'immeuble qui abrite le siège social du groupe Vivendi, 42 avenue de Friedland, dans le 8ème arrondissement de Paris. 103733

Depuis la rentrée, les pressions sur Vivendi s’accentuent. Accusé par la famille Berlusconi d’avoir manipulé les marchés pour s’emparer de Mediaset, le joyau de l’ex-président du Conseil italien, le groupe français est convoqué au tribunal de Milan le 19 décembre prochain. Sur le front télécommunications, le gouvernement vient de valider l’utilisation de ses pouvoirs spéciaux pour protéger «Sparkle». Contrôlée par Telecom Italia, cette société qui véhicule des données sensibles sur une partie de son réseau joue un rôle essentiel dans la sécurité nationale.

«Le gouvernement ne lâchera pas prise sur un réseau où circulent des informations essentielles comme sur le Moyen-Orient par exemple», estime Gildo Campesato, directeur éditorial du magazine «Il Corriere delle communicazioni». Appliqués pour la première fois en Italie, les pouvoirs spéciaux permettent de blinder une entreprise lorsque l’intérêt national est menacé. Avec ce dispositif, le gouvernement devrait renforcer la présence italienne au sein du conseil d’administration...

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