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L’UE repointe Berne du doigt sur la fiscalité

La Suisse ne figure pas sur la liste noire que Bruxelles a publiée hier, mais sur une liste grise de juridictions suspectes.

05 déc. 2017, 23:21
/ Màj. le 06 déc. 2017 à 00:01
A limousine with the flags of the European Union and Switzerland waits in front of the Bernerhof, during the official visit of European Commission President Jean-Claude Juncker in Bern, Switzerland, Thursday, November 23, 2017. (KEYSTONE/Peter Klaunzer) SWITZERLAND VISIT JEAN CLAUDE JUNCKER

La Suisse ne vivra pas tout à fait dans l’infamie. Elle ne figure pas sur la toute première liste noire de 17 paradis fiscaux, susceptibles d’être sanctionnés par l’Union européenne, que les ministres des Finances des Vingt-Huit ont publiée hier. En revanche, elle compte parmi les 47 pays ou territoires, fichés sur une liste grise, que les Européens ont décidé de placer sous surveillance.

Au terme de deux ans de travail, qui les ont notamment vus décortiquer les régimes fiscaux de 92 pays à l’aune de trois critères (transparence fiscale, équité fiscale, lutte contre la planification fiscale agressive des multinationales), les Vingt-Huit se sont enfin entendus, hier, pour jeter l’opprobre sur 17 «juridictions non coopératives» en matière fiscale: les différentes îles Samoa (y compris américaines), le Bahreïn, la Barbade, l’île de Grenade, Guam, la Corée du Sud, Macao, les îles Marshall, la Mongolie, la Namibie, les Palaos, le Panama,...

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