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L'initiative visant à supprimer les prix artificiellement trop élevés en Suisse va aboutir

Pourquoi, pour un même produit, paie-t-on nettement plus cher en Suisse qu'en France, en Italie ou en Allemagne? C'est la question posée par l'initiative "Stop à l'îlot de cherté", en passe d'aboutir, avec 121'000 signatures récoltées.

28 sept. 2017, 12:09
Le prix de nombreux produits importés a une fâcheuse tendance à prendre l'ascenseur en franchissant la douane (illustration).

L'initiative "Stop à l'îlot de cherté - pour des prix équitables" devrait aboutir. Selon le comité d'initiative, 121'000 signatures ont déjà été récoltées.

Casimir Platzer, co-président du comité d'initiative, a confirmé jeudi l'information des quotidiens alémaniques Tages-Anzeiger et Bund selon laquelle l'initiative devrait passer devant le peuple. Jusqu'à maintenant, 90'000 signatures ont déjà été authentifiées, ajoute le président de Gastrosuisse. Les paraphes certifiés seront transmis à la Chancellerie en décembre.

Les signatures ont ainsi été récoltées en l'espace de douze mois. Le délai de fin de récolte est officiellement fixé à mi-mars 2018. L'initiative veut mettre un terme à la majoration financière abusive exercée en Suisse sur les produits fabriqués à l'étranger et ainsi veiller à des prix meilleurs marché pour les consommateurs helvètes.

"La Suisse est depuis longtemps un îlot de cherté: pour des produits d'importation identiques, nous devons payer dans notre pays souvent nettement plus que les consommateurs des pays voisins", expliquait la présidente de la Fondation alémanique pour la protection des consommateurs (FPC), Prisca Birrer-Heimo, en automne 2016 lors du lancement de l'initiative populaire.

Par ailleurs, les prix élevés en Suisse ne sont que rarement dus aux coûts supplémentaires inhérents au pays. Les entreprises maintiendraient artificiellement des prix hauts.

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