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«Il faut garder le moyen de débrancher»

L’économiste français Jacques Attali prône la transparence contre les dérives de la robotisation et de l’intelligence artificielle.

18 oct. 2017, 23:21
/ Màj. le 19 oct. 2017 à 00:01
epa05776130 An animatronic baby is displayed during the press preview of the 'Robots' exhibition at the Science Museum in London, Britain 07 February 2017. The exhibition will open to the public on 08 February and will display over 100 robots going back 500 years.  EPA/FACUNDO ARRIZABALAGA BRITAIN ROBOTS

C’est la valse des casquettes. Economiste, écrivain prolifique, l’énarque Jacques Attali a aussi été pendant dix ans conseiller de François Mitterrand. Il est le mentor, façonneur présumé, tout du moins soutien ardent du nouveau président français Emmanuel Macron. Fervent défenseur de l’entrepreneuriat, celui qui fêtera ses 74 ans dans une quinzaine de jours a notamment fondé la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd), ou encore Positive Planet, qu’il préside, et soutient des micro-entreprises dans des régions défavorisées.

Valse des polémiques aussi, forcément, lorsqu’on est si étroitement lié aux décideurs: accusations de plagiat, taxé de transhumaniste, récemment il allume la mèche sur le sort des travailleurs de l’usine Whirlpool licenciés, qu’il qualifie d’anecdotique, avant de revenir sur son propos. Or, c’est bien l’emploi qui est en jeu, lorsqu’il évoque les dangers et possibilités de l’intelligence artificielle. Nous le rencontrons en marge d’une conférence donnée mardi sur le...

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