Il a 54 ans mais ne les fait vraiment pas. Triathlète, pilote, Patrik Gisel est le CEO (directeur général) du groupe Raiffeisen, la troisième banque du pays. Malgré son emploi du temps compté – ce jour-là il était parti de Zurich avec un arrêt à Berne et à Pringy, avant de mettre le cap sur le Tessin, la nuit venue, pour discuter d’un projet de fusion –, il a pris le temps de nous recevoir.
On sent une politique de fusion des entités Raffeisen. Jusqu’où cela ira-t-il?
C’est une nécessité du marché. Dictée par la taille de nos banques, qui sont trop souvent petites. Notre groupe propose tous les produits bancaires. Ces dernières années, nous avons réalisé une offensive dans les affaires commerciales, de même que dans les affaires de placement. Nous avons de nouvelles offres pour la clientèle entreprises également. Cela appelle plus de support, donc plus de personnel...