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Commerce de détail: des chiffres d'affaires stables pour la période de Noël, dans un contexte difficile

Alors que le contexte est difficile, notamment avec l'impact conjugué du franc fort et de la concurrence, les chiffres d'affaires durant la période de Noël sont restés stables. Les grands magasins se disent "contents" de leur mois de décembre.

29 déc. 2016, 08:59
/ Màj. le 29 déc. 2016 à 09:02
Les grands magasins se disent "contents" des affaires générés au mois de décembre jusqu'à Noël. (illustration)

Le commerce de détail a réalisé des chiffres d'affaires stables pour la période de Noël. Constaté déjà il y a un an, le phénomène est symptomatique d'un secteur marqué par la stagnation, avec l'impact conjugué du franc fort et de la concurrence.

La branche subit cette tendance alors même que les économistes voient avec optimisme le comportement des consommateurs. Les grands magasins contactés par l'ats, à savoir Globus (groupe Migros), Loeb ou Coop City, se disent "contents" des affaires générées au mois de décembre jusqu'à Noël.

Pour ce segment supérieur du commerce de détail, les ventes de Noël constituent environ 30% du chiffre d'affaires réalisé pendant l'ensemble de l'année. Chez les généralistes, soit les grands distributeurs, la part se révèle non négligeable aussi. Coop mentionne plus de 10%, tandis que Migros n'articule pas de taux.

Constats divers

Migros et Coop relève toutefois de concert avoir senti une accélération au cours des trois derniers mois. "C'est pourquoi nous pouvons affirmer que les ventes de Noël ont bien marché", note Monika Weibel, porte-parole du groupe basé à Zurich.

Chez Coop, le porte-parole s'exprime de même, le distributeur bâlois se montrant content de l'évolution de ses affaires de Noël.

Globus fait part d'un bilan plus mitigé. Novembre a bien fonctionné, alors qu'en décembre les chiffres ont stagné. "Au final, nous affichons les valeurs inscrites l'an dernier", résume Marcela Palek, la porte-parole des grands magasins appartenant à Migros.

Chez Manor, on estime qu'il est encore trop tôt pour tirer le bilan. Le groupe rhénan préfère attendre l'évolution de ses affaires durant les jours menant au Nouvel An.

Environnement délicat

D'une manière générale, le discours du secteur est empreint de retenue. Tous les acteurs évitent de donner des chiffres et évoquent un contexte "exigeant". Ils se plaignent de l'impact négatif du tourisme d'achat, dont l'essor est favorisé par le niveau élevé du franc par rapport à l'euro.

La croissance des affaires réalisées dans le commerce en ligne se fait aussi ressentir, et ce de plus en plus fortement. Derrière la satisfaction de mise, il y a l'idée chez beaucoup de distributeurs que la situation pourrait être pire.

Pourtant, l'environnement macroéconomique est loin d'être défavorable à la consommation. Les instituts de prévisions conjoncturelles répètent depuis plusieurs mois que le climat est porteur, après plus d'un an de "traversée du désert" dans ce domaine.

 

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