Le butin est de taille: les pirates ont mis la main sur les données de 57 millions d’utilisateurs. «C’est un grand hack!», lance d’emblée Steven Meyer, spécialiste en sécurité informatique. S’il paraît mince, comparé aux trois milliards de comptes Yahoo! piratés en 2013, «la grande différence, c’est que cette fois, les hackers ont eu accès non seulement aux noms et adresse électronique, mais aussi au numéro de téléphone portable» des usagers de la plateforme de transport.
Posséder ces données offre aux pirates informatiques un potentiel de nuisance considérable, selon l’expert, qui dirige le fournisseur de solutions en cybersécurité ZENData. Connaître le numéro de téléphone d’une cible simplifie grandement les attaques sur les systèmes d’authentification par SMS. Cela représente en outre un marché d’individus pour des tentatives d’hameçonnage, «avec l’avantage pour les hackers de savoir que ce sont des utilisateurs d’Uber et de se faire passer pour l’entreprise, lorsqu’ils réclament...