La plateforme de réservation de chauffeurs de taxi Uber continue à occuper les politiciens et à susciter tantôt enthousiasme, tantôt colère et critiques. Rasoul Jalali, directeur général d’Uber pour la Suisse, l’Allemagne et l’Autriche, nous a accordé une interview, en marge d’un débat public organisé à Zurich sur l’économie du partage.
Certaines villes, comme Zurich, estiment que le cadre légal actuel suffit pour des entreprises comme la vôtre. D’autres, telle Genève, légifèrent. Comment vivez-vous ces différences?
Une grande partie de ces discussions et de ces controverses n’est pas liée à Uber mais aux difficultés que les taxis rencontrent depuis plus longtemps. A Zurich par exemple, la situation est tendue depuis plus de dix ans. A la gare principale, il y a 150 mètres de taxis, sur deux colonnes, qui attendent les passagers. En tant que consommateur, vous payez pour les quatre heures que les chauffeurs doivent patienter. La branche des...