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Bayer fait une offre de 62 milliards de dollars pour racheter Monsanto

Le groupe allemand Bayer souhaite racheter le fabricant américain Monsanto. Il a annoncé lundi avoir fait une offre à 62 milliards de dollars.

23 mai 2016, 07:26
Bayer veut racheter le fabricant américain de semences OGM Monsanto et créer un géant mondial des pesticides et des engrais.

Bayer détaille son offre se montant à 62 milliards de dollars (61,4 milliards de francs) pour racheter le fabricant américain de semences OGM Monsanto. Le groupe de chimie-pharmacie allemand veut créer un géant mondial des pesticides et des engrais.

"Bayer a fait une offre en numéraire pour acquérir toutes les actions de Monsanto au prix de 122 dollars par action ou une valeur totale de 62 milliards de dollars", écrit l'industriel d'outre-Rhin dans un communiqué.

Prime de 37%

Jeudi, le groupe allemand, dont les pesticides dits "tueurs d'abeilles" sont décriés par certains, avait confirmé avoir approché le fabricant américain du pesticide également controversé Roundup, mais sans donner de détails.

En mettant un tel prix sur la table, Bayer indique qu'il propose aux actionnaires de Monsanto une prime de 37% par rapport au cours de l'action du groupe américain le 9 mai, veille de l'offre. Depuis, celui-ci a beaucoup profité des premières rumeurs de fusion.

"Ensemble, nous allons puiser dans l'expertise collective des deux groupes pour construire un leader de l'agriculture avec des capacités d'innovation exceptionnelles pour le bénéfice des agriculteurs, des consommateurs, de nos employés et des communautés dans lesquelles nous opérons", indique le patron de Bayer, Werner Baumann. Celui-ci se lance un défi de taille, vu qu'il n'est aux commandes de Bayer que depuis le 1er mai.

Economies à réaliser

En avalant Monsanto, Bayer espère réaliser, au bout de trois ans, environ 1,5 milliard de dollars d'économies et enregistrer une hausse de son bénéfice par action d'environ 5% la première année et d'au moins 10% les suivantes.

Déjà très lourdement endetté, le chimiste allemand se dit pourtant "hautement confiant" dans sa capacité à financer un tel rachat.

 

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