Pour l’horlogerie, l’année qui s’achève ne permettra pas d’inscrire un nouveau record, après celui de 2014, qui avait vu des exportations de 22,2 milliards de francs. «Nous affrontons une conjonction de phénomènes contraires», constate Jean-Daniel Pasche, président de la Fédération de l’industrie horlogère suisse (FH), qui écarte d’emblée le mot de crise dans le secteur.
Le premier facteur est d’ordre conjoncturel. «Des marchés comme Hong Kong, premier débouché de longue date, la Chine ou la Russie sont à la peine après onze mois en 2015», note-t-il. Pas nécessairement pour les mêmes raisons, mais les baisses respectives se montent à 23,2, 5,5 et 33,8 pour cent.
Marchés européens
Le franc fort constitue le second facteur. «L’abandon soudain du cours plancher de l’euro en janvier pèse sur les bénéfices des entreprises», déplore le président de la FH. Reste qu’en dépit des soucis causés par le taux de change...